La bouche pleine et le coeur vide

Mon article ^^ (dans le journal de l'école)

J’aurais pu vous parler d’accomodements raisonnable, de réchauffement planétaire ou encore de la guerre au moyen-orient mais j’ai choisi quelque chose qui selon moi, est beaucoup plus important, voir à l’origine de tout cela. C’est une notion à la base de la vie, qu’on oublie tous un jour. Einstein a fait ses découvertes en se questionnant sur les choses simples et subtiles de la vie, que personne ne remettait jamais en question. J’aborde un sujet auquel j’ai beaucoup réfléchis ces derniers jours, sur lequel je ne m’étais jamais vraiment arrêtée. C’est en écoutant le long métrage « Les édukateurs » que je me suis aperçue à quel point nous étions aveugle à propos de notre propre sort.

La bouche pleine et le cœur vide, des gens choississent leur carrière en fontion du salaire qu’ils gagneront. Réalisent-ils qu’ils passeront leur vie à faire quelque chose qu’ils n’aiment pas pour accumuler des biens dont ils n’auront probablement même pas le temps de se servir? Nous devons nous demander si le fait d’avoir de l’argent augmente notre valeur humaine aux yeux de la société. Un invité de « Tout le monde en parle » racontait justement son voyage dans un pays de l’hémisphère sud du globe; là où les gens n’avaient rien mais parassaient oh combien plus heureux que nous le sommes. N’avez-vous jamais pensé que c’était peut-être eux qui détenaient ce qu’il y a de plus important au fond? Ce même homme expliquait ensuite dans une même perspective que lorsqu’il avait cru mourir, la seule question qu’il s’était posée, la seule chose qui l’inquiétait, c’était de savoir s’il avait assez aimé. Passer sa vie à vouloir avoir des promotions de toutes sortes, à économiser chaque petit sous pour s’acheter l’auto de l’année, n’est-ce pas ridicule dans un sens? Comme le disait un personnage du film « Les édukateurs », on croit tous que l’argent est source de liberté mais cela amène souvent, au contraire, plus de responsabilités.

Tout est une question d’équilibre, devant la mort nous nous retrouvons tous égaux…par contre, avant celle-ci, pouvons-nous prendre le temps de penser aux autres? Quels sont les valeurs qui sont importantes pour nous…l’amour, la famille, la générosité…?  Est-ce normal de voir des personnes âgées abandonnés à leur sort dans des foyers, des enfants envoyés à la garderie alors qu’ils ont encore la couche aux fesses, des adolescents complètement délaissé par leurs parents, des familles dispersés à cause de la distance, des couples qui divorcent, de moins en moins de gens qui font des enfants? N’y a-t-il pas un manque quelque part?

Sujet cliché, épuisé? Pas tant qu’on verra tous les jours en première page du journal des catastrophes, des histoires de meurtres et de multiples controverses. Ce sera toujours d’actualité, l’être humain évolue constamment et il va de soit que nous ayions le devoir de remettre en question notre mode de vie et de nous demander sur quoi nous devrions nous baser pour bâtir une meilleure société. Maintenant que la réflexion est faite, il ne reste plus qu’à agir. Par contre, est-ce vraiment dans la nature humaine de faire des concessions?